vendredi 18 juin 2010

I find shelter


Il y eut le soleil sur ma peau, le sel dans ma bouche, l'eau glacée qui transit puis qui berce. Les petits pas mutins de Jean sur le parquet. Le vin sur la terrasse et la lumière du soir filtrée par les feuilles. La douceur de L. toute mâtinée d'autoritarisme. Son irascibilité. Avant, je lui faisais écho. Tu dis toi aussi que je ne lâche rien. J'ai l'impression d'avoir changé. Tu verras, la prochaine fois, tu pourras parler autant que tu veux, je laisserai couler. Je ne suis pas sûre que ça te plaise. Tu diras "U, tu peux me faire une éploration en allemand?". Et je rejouerai pour te plaire la petite scène de la Lenbachhaus. J'ai l'impression de me perdre un peu.

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