vendredi 27 février 2009

the C world





Au détour du C world, on trouve en ce moment:

- Un MacBook qui n'est pas en manque de caresses - oh que non! Le touchpad n'en perd pourtant  pas sa sensibilité.

- Du thé vert organic (oui j'aime ce goût, hum, végétal et acidulé dit-on) et autres bio-teries en alternance avec des Dunhill bleues - contradiction ou équilibre personnel. Mouais. Des pots de Malo et des Petits Beurre aussi.

- Un chat très très beau, qui s'appelle Jean, mais qui a le droit à plein d'autres noms d'animaux : mon cabot, mon ours, mon ourson, mon caribou, mon petit troll etc. 

- Ceux qu'elle a connus et aimés, qui ont toujours notre préférence sur les autres.

- Plein d'amoureux (fanés mais encore prégnants), qui vaquent à leurs occupations dans le vortex de mes rêves et pensées éveillées. 

-Un moleskine, ersatz du Macbook pour le train, les cafés - tous les endroits où le carnet est plus approprié .

-De la musique. En ce moment alternance d'Alexandre Tharaud et de Constance Verluca. Des interludes rockies avec The Sounds. Parfois de la musique japonaise.

-Plein de trucs sur le futon, outre une nuisette, une polaire (que frio!), une méthode d'Espagnol Berlitz, deux ou trois Inrocks, des livres* Le bleu est à la mode cette année de Roland Barthes et Printemps et autres saisons de Le Clézio. Le T-shirt blanc Baleno tout doux qui nichait là vient d'être bazardé en bout de chambre. Non, je ne te humerai plus.

-Des films, juste là, Funny Face de Stanley Donen et plein de dicos sur le cinéma parce que les dicos, c'est trop cool. Et les dicos de cinéma encore plus.

-Des billets de trains, des allers-retours, afin de décrocher un aller simple, Partir, oui Partir!



*Je rectifie, Les papillons sous la pluie de Mira M. dont j'ai parlé précédemment m'a déçue, long et un peu vaseux finalement.

jeudi 19 février 2009

Is love a continuous stream?

John Cassavetes, j'aime. Ici dans Love Streams (1984)

J'ai découvert Cassavetes hier soir. Révélation. Réalisateur de Love Streams, il y joue un des deux rôles principaux. Il est Robert, un écrivain jouisseur et über-individualiste, qui vit dans une étrange maison sombre entouré de nymphettes. (Il chercherait à percer le mystère des belles femmes, dans un intérêt strictement littéraire-of course). Cassavetes y est absolument sublime, à la fois charmeur et enfoiré affectif total (merci D. pour ce terme) - notamment avec son fils. 

Dans cet univers éthylique et enfumé déboule Sarah, la soeur de Robert, interprétée par Gina Rowlands - femme et grand amour de Cassavetes. Timbrée, mais suintant l'amour, Sarah décrit ainsi sa fratrie "We are both pretty screwed up but I really think he's more in trouble than I am". 

Lequel des deux est le plus branque? Tout ce que je sais, c'est que j'ai adoré le film. Qui en plus est bien sapé, ce qui ne gâche rien. John C. séduit en smoking glissant sur son grand corps échevelé et Gina, chevelure platine époustouflante, fait honneur à une collection de tailleurs 80'. Encore une qui ne sait pas voyager léger.

lundi 16 février 2009

Fools like us


Blouse One Step (shoppé à 40 euros, au lieu de...140 euros)

Mon Robert Frank  a répondu présent! Donc, d'ici début mars j'aurais une belle série de photos, merci E. Je compte sur toi! (à dire avec le ton de Louis Bozon l'ex-animateur du Jeu des 1000 euros sur France Inter : "A demain, je compte sur vouououous!"). J'espère que le jardin de Lou rayonnera pour l'occasion (sans me faire de l'ombre, hihi)

Je me sens d'humeur friponne aujourd'hui (mais sur mes gardes, parce que friponnerie est souvent synonyme de moquerie, et de langue parfois un peu déliée). Rien à voir avec le spleen rugueux qui m'a envahie après Revolutionary Road (Les Noces Rebelles) de Sam Mendes.  Un film à ne pas voir quand l'existence est déjà brumeuse...A noter que Kate Winslet y est époustouflante, la mise en scène remarquable, et les sapes, à retenir. Le petit chemisier noué, le short taille haute et les lunettes de pin-up : je vote pour. Eté, je t'attends.


Leonardo Di Caprio & Kate Winslet, dans un beau film sombre (et, accessoirement, bien sapé)

samedi 14 février 2009

Robert Frank wanted (ou Richard A. ou Helmut N.)

Robert Frank shooté en 1958 

En humant l'air frais du matin (hum, hum!) dans le jardin mignonnet de Lou, j'ai rêvé que Robert Frank arrive, juste là, armé d'un lourd appareil argentique. Le jardin était baigné dans la lumière et les rayons de ce soleil breton si frileux d'ordinaire titillaient ma peau. La séance photo aurait été belle. Même si je ne suis pas sûre que l'initiateur de la rêverie beatnik Pull My Daisy eut été inspiré par le modèle. Mais on va dire que si. 

jeudi 12 février 2009

La douceur des choses (prenons du temps pour...)

En mode nude, robe en cachemire One Step, toute douce

"Pas assez fourni, ton blog", umpf. Oui, c'est la disette niveau dissert ici. Et pourtant, j'aurais de quoi remplir un van de ma nouvelle cargaison de fringues ès soldes. 

Peut-être que la période où je me trouve, en semi-muserie entre deux entretiens, me colle une neurasthénie de l'inspiration. Et puis j'ai un super bouquin en cours Les papillons sous la pluie de Mira Maguen (par contre, je n'ai pas du tout aimé Les déferlantes de Claudie Gallay, encensé par mon entourage).

Et je me délecte des moments avec elle.