dimanche 6 septembre 2009

La Bâtarde Glorieuse

Bridget von Hammersmark (a.k.a Diane K) dans Inglorious Bastards de Quentin T.

Ai vu hier le dernier Tarantino à Minga. Nous étions parties, avec L., pour le voir en V.O mais malgré notre demi-heure d'avance, tous les tickets étaient déjà vendus. 

C'est une caractéristique allemande, ça, d'acheter ses tickets "à l'avance"... Nous nous sommes donc rabattues sur une séance en version allemande. Curieusement, le français était sous-titré (ouf!), mais l'américain était traduit en teuton. Assez confusant, sachant que le switch entre les langues est crucial dans ce film.

J'ai aimé. Et en particulier :
- La classe de Bridget lors du jeu de cartes dans la taverne du village Nadine. Au lieu de se la coller à la bave sur le front comme ses camarades,Bridget élude le problème en glissant la carte sous le ruban de son chapeau. Cool.

- Les pipes du fermier Lapadite et du colonel Landa, tout au début du film. Une petite tocade de Tarantino, ces pipes. Me rappelle d'avoir été esbaudie à l'époque par la collection de pipes dans Jackie Brown.

- La gueule de Brad Pitt dont je trouve chaque apparition jubilatoire. (N'ai malheureusement pas pu apprécier son accent malheureusement...) Je trouve décidément Brad Pitt étonnant dans les derniers films où je l'ai vu, notamment dans Burn After Reading des frères Cohen, où il campe le hilant Chad Feldheimer.

- Le clin d'oeil à Fight club j'ai pu comprendre en Allemand (!), "Its so hard to fight in a basement" (Aldo Raine a.k.a Brad P.)

Ai par contre trouvé les échanges entre Jackie Ido et Mélanie Laurent un peu fadasses...Mais ai très envie de revoir IB en V.O.

samedi 22 août 2009

Avoir du goût*

Robe Bruuns Bazaar en daim rose (sublime). L'ai abîméee hier en allant écouter (voir?) Paul Van Dyk. Erreur cuisante. (Comme ma facture chez le teinturier j'imagine)

*Avoir du goût :
- Ce truc n'a pas de goût 
- Cette femme a bon goût
- Vous avez eu du goût! (= vous vous êtes amusés, dans la bouche de ma mamie, avec fort accent douarneniste)

Oui, j'ai eu du goût...

Le pain-beurre

J’y pensais, en guise d’exhorte au lever, du fond de mon petit  lit superposé (j’étais en bas, la Grande en haut), à la tartine de pain-beurre du petit-déjeuner. Se couper une jolie tranche fine de pain "moulé" bio. La glisser dans le grille-pain. Ouvrir l’emballage Vichy de la grosse plaquette de beurre  demi-sel Paysan Breton (nous sommes à Douarnenez, Finistère dans les 90’). Tartiner  de beurre jaune le pain encore chaud, à la mie crousti-fondante. La saupoudrer (parfois, mais plutôt au goûter) de chocolat poulain (le beurre fondu se doit de se mêler à la poudre et donner une crème brune).


Les galettes "de pommes" de Mamie

Goût inimitable. Unique. De toutes petites crêpes (elle faisait cinq par poëlle),  qui grésillaient dans le beurre chaud, fourées de petites pépites de pommes fondantes. Délice absolu. "Alors, elles sont bonnes mes galettes de pommes?" s'enquérait Mamie au fourneau. Papi râlait en grommelant "Mes?! Qui a coupé les pommes et tourné la pâte?". Ils se chamaillaient sans cesse, Papi et Mamie. Mais elle avait toujours le dernier mot. La devise de Papi "Se taire, c'est servir". Eternelle, elle aussi.


Le flan pas encore cuit de Lou à la petite cuillère

Nous plongions nos cuillères dans la jatte pleine du mélange encore chaud de lait,  sucre roux, oeufs ,rhum sur fond de caramel. Addictif. Nous ne pouvions pas nous arrêter. Lou pestait "Arrêtez! Il n'en restera plus". Seule le clap de la porte du four stoppait les deux soeurs gourmandes. Après, il nous fallait attendre la cuisson au bain-marie et le long refroidissement. C'était aussi exquis bien frais. Mais moins rigolo.

mercredi 19 août 2009

Affinités et inimitiés

Robe Fées du Bengale (coton organique)

J'aime

les jolis mots, les jolies images, les choses jolies en général, les gens sûrs de certaines choses et pas d’autres, les gens qui doutent mais qui avancent, les gens qui en veulent plus, les gens sérieux-mais-pas-toujours,  les gens qui aiment apprendre pour eux avant tout, les gens harmonieux, les gens frugaux,  la futilité en musique de fond, les gens qui prennent sur eux, les gens qui dynamitent le paysage, les gens inspirants, l’échange gratuit, les gens doux et piquants, les abricots secs et moelleux, le chocolat noir fort en cacao et fondant, le thé blue moon au petit déjeuner, les cheveux qui brillent, faire des listes et surtout  rayer des choses sur mes listes, Les Libertines et surtout What Katie did et Music when the lights go out,  l’insouciance et la coolitude des enfants, l’élégance, les bonnes playlists, Les Inrocks, La revue Senso, La Registratur, Berlin, Salon zu der wilden Renate, Rose Bakery, Marion, les wagons restau dans les ICE (TGV teutons), le fée Clochette de Loisel, les femmes qui ne considèrent pas leur progéniture comme absolument géniale (rare), Garance Doré, Etra de chez Etro


J'aime pas

les gens bourrus, les gens satisfaits d’eux mêmes, les chiens,  les gens qui t’écrasent, les gens qui s’écrasent, les gens qui crient, les gens vulgaires, les gens agressifs, les calories vides, les hommes au regard lubrique, les gens qui aiment s’écouter, les gens suffisants, les gens lents, les gens qui parlent de leur tuyauterie,  les gens qui mettent volontairement mal à l’aise, les mecs lourds, les regards de reproche, les mensonges éhontés, les gens qui font attendre pour rien, les double-mentons,  les vêtement trop moulants, le bruit des pattes de chiens sur le parquet, les prénoms américains, les valises (surtout les fermer), les sachets en papier genre Mac Do qui suintent le gras

jeudi 30 juillet 2009

Je voudrais déjeuner avec vous

Le C.E.O
Jean


Hier après-midi, sur le coup des 15 heures, notre CEO, qui est francais, a fait un petit discours (assez curieusement intitulé "Get Together"), devant plusieurs centaines de travailleurs d'O. J'ai beaucoup de respect et une certaine tendresse pour le grand homme, qui me fait penser physiquement à Jean Cocteau. (Me suis à propos attiré les foudres de mes collègues à cette évocation. Comparer leur mâle idole à une vieille tante sur le retour, qui ose?)

Pendant le discours était disposé sur les tables dites "à cocktail" un assortiment de petites choses salées et odorantes (fromage, olives, gressins). Leur fumet prégnant ne me ravissait guère, et m'indisposait même - alors concentrée sur la voix assez lointaine de l'illustre président. Mais alors je fus carrément écoeurée de découvrir le buffet gigantesque post-speech. La bière coulait à flot dans de généreuses pintes, les serveurs passaient avec des plats de saucisses de toutes formes et mes camarades emplissaient joyeusement leurs petites serviettes de boulettes, brochettes et autres mignardises carnées et grassouillettes. Le déjeuner était encore assez proche et il n'était même pas encore l'heure du quatre heures...

Sans vouloir tomber sur le cliché sociologique, et en m'appuyant uniquement (et modestement) sur mes constats empiriques d'expatriée, j'ai très envie de dire que le rituel social des repas et l'appétence pour certains mets à certaines heures sont complètement bouleversés ici. Les kebabs, pizzas et autres fast-food frits cuisent à toute heure du jour et de la nuit - d'où mes hauts-le-coeur quotidiens lorsque je traverse la gare de l'Est à 8 heures du matin...Cela dit, j'ai été heureusement épargnée du collègue qui baffre son Leberkäse-Semmel (grosse tranche de pâté de foie chaud dans un petit pain) dès 9 heures...Fresh.

Je pense que, majoritairement, les Allemands se sustantent - tant au niveau besoin physique que nutritionnel - plutôt qu'ils ne prennent un repas. Ils mangent très vite, et ne discutent qu'une fois repus, mangent souvent debout, en marchant dans la rue, et seuls (beaucoup de gens mangent tous seuls dans la grande cafétéria d'O.) Ils sont également (globalement plus qu'en France) très au fait de la diététique. (Ce qui n'est pas antithétique avec le comportement décrit précédemment, du moment où la sustention est bien considérée comme organismique, répondant aux besoins physiques, organiques et même spirituels de l'individu. Énormément de végétariens, vegans, crudivores et autres régimes complexes en Allemagne.)

Il est ainsi très aisé de manger hyper-sain aussi, dans le sens où tous on trouve partout des plats de légumes, des woks, des assortiments de crudités très variés, des graines germées...(le buffet des salades à O. est impressionnant, comme celui des smoothies tous frais pressés). Il est évident qu'ici, l'alimentation est très individualisée (voire une affaire stritement personnelle) et n'a pas la même valeur sociale qu'en France (d'où je viens tout du moins). Moi je veux déjeuner avec vous.

Dans le prochain billet, je parlerai du goût des mes souvenirs, parce qu'ici, loin de mon pueblo, les saveurs manquent et les reminiscences se font sentir (malgré ou même à cause des odeurs d'ici)

samedi 25 juillet 2009

Regarder le peuple passer


Berlin, vue du living room (cours arrière)


*Les machines nous prennent notre travail 
(enfin.)

Munich. BierGarten. Bières. Masses De.

*A Munich, il y a beaucoup de machines. Et pourtant beaucoup plus de travail qu'à Berlin.  Je crois même que la Grosse Bavaroise (GB) est la capitale du Maschinenbau (ou "ingéniérie machinique", science très glamour qui fait la réputation le la Technische Universität de Münch'). Donc finalement les machines sont plutôt créatrices de taf, as well. Well, well,  réflexion assez peu digne d'intérêt finalement.

Donc, le ouikend dernier j'étais à Berlin (Bälin comme je l'aime à l'appeler, parce que bon, c'est rasoir à la longue d'appeler toujours les trucs par leur nom.) Je suis Fan De. Le plaisir est tout le temps renouvelé à B. (enfin faudrait que j'essaie d'y vivre pour voir si je plane sans fin), j'éprouve même un petit frisson échinatoire en sentant l'air pas très frais des stations de u-bahn (métro) crappy (bah ouais on est plus à Munich, c'est quand même un peu moins rupin, faut dire).

Le ouik fut bon. Sehr Gut. Sauvage (Salon zur der Wilden Renate, orgastique découverte clubbique)et pas pingre en émotions. Suis retournée à Munich un peu retournée et Bälin me manque déjà. C'est dingue ce truc avec Berlin, j'ai juste envie de me poser sur un canap anonyme (sont légions à Bä) et regarder le peuple passer avec un latte à la main - ou une bionade, pour la couleur.

Hier j'ai testé : "abgefahrene Party" à Munich (principe pseudo mystérieux où un type vient te pick up pour t'amener à la fête dont le lieu est "secret"), eh bien, c'était de la schïze (éthymologie moyen-haut allemand pour le mot de cambronne.) 15 euros pour un un espèce de cliché de garage party, musique atroce dans un local minable à la déco érotique nauséabonde (un lit trônant au milieu du lieu), des gens plutôt vieux (et chauves) plutôt pas sexy-bikini tsé. Greedy!
Morale : ne pas "essayer" de se la jouer underground dans la grosse bavaroise. Profiter de ce qui est, à savoir les BierGarten (et puis un Ingénieur Machine chez BMW?)

dimanche 12 juillet 2009

Not a man in sight!

8 femmes de F.Ozon

The Women de G.Cukor

Il fait encore tout gris à Münch'. Envie de cinéma, mais pas de blockbusters américains doublés en allemand (yuk). Ce matin, j'aurais bien regardé Plein Soleil de René Clément  par exemple (après y avoir lu une référence ici, à moins qu'il ne pense à son remake américain The talented Mr Ripley, qui m'attire a priori beaucoup moins). Le trailer de Plein Soleil sur YouTube (drôle, trailer des années 60 avec voix off), m'a alléchée encore davantage "Alain Delon rêve d'être riche et d'avoir Marie Laforêt pour lui tout seul...". Umpf. 

Un peu frustrée j'ai continué à regarder tout à trac des p'tits fragments de films sur YT, dont toutes les scènes chantées de 8 femmes. (J'adore celles de Ludivine Sagnier T'es plus dans le coup papa et celle de Catherine Deneuve Toi jamais). Même si le film ne m'avait globalement pas secouée à l'époque, je trouve la gestuelle des actrices, la tension électrique et sensuelle entre elles juste jouissantes. 

Et j'ai repensé à un autre film de femmes que j'avais beaucoup aimée petite fille (alors dingue de cinéma américain de l'entre 2 guerres), The Women de G.Cukor. Comme on le lit dans le trailer "Women, women, everywhere...and not MAN in sight!" A revoir. Ressentirai-je encore la même fascination devant Paulette Godard et Joan Crawford?

J'aime pas trop quand il n'y a que des hommes dans un film (je me rappelle avoir toujours checké petite- oui, ma cinéphilie remonte à très longtemps- la distribution des films dans le télérama et rejeté les films essentiellement masculins. (Quoi, même pas une histoire d'amour?! Cela amoindrissait terriblement l'intérêt du film...) Par contre, cela ne me gêne pas du tout que les hommes aient un rôle secondaire (Marie Antoinette...et tant d'autres) ou suggéré (The Women, 8 Femmes). 

mardi 30 juin 2009

Mécano neuronal


Mon imagination est - c'est un lieu commun - débordante. Elle bourboule, (ca bourboule bien, là dedans?), elle accouche dans la douleur, elle déforme, elle arrondit, elle performe. Oué elle performe beaucoup même. Surtout quand il n'y a pas matière à réalité, elle s'en donne à coeur joie, justement. La question que je me pose est la suivante : si mon imagination est capable d'inventer de toute pièce quelque chose, peut-elle également détruire le fruit de son travail?

J'aimerais qu'elle le détruise aussi méticuleusement et patiemment qu'elle l'a bâti. Je voudrais qu'elle feigne d'hésiter - juste pour faire plus vrai, et puis que non, finalement qu'elle aille jusqu'au bout de son travail de détricotage, de démembrement. 

Parce que mon imagination sait ce qu'elle veut, elle. Alors, si j'arrive à la décider, elle va réussir à le faire disparaître. Il le faut. Et puis, il n'existe pas après tout, ce simple falot artificiellement illuminé par une pensée trop affamée et féconde.

J'en ai une autre, d'insatiable, ma penderie. Je l'ai bien gâtée ces derniers temps (ici chemisier Eley Kishimoto)...Les boutons sont des petites perles et les couleurs sont ra-vis-santes (je le dis parce qu'on le voit pas sur cette piètre fotal). Je l'ai porté aujourd'hui avec un Levi's 501 vintage et des boots.

dimanche 14 juin 2009

Flirt en équilibre

Comme je l'ai écrit fort avant je préfère le mot attachement à amour et, pareillement, j'opte pour équilibre au détriment de bonheur. Mon esprit fort cartésien (parfois trop) renie en effet les mots à tiroirs, accouchant de plein de concepts flous et galvaudés

Il y eut des moments ou je me décrivais comme une funambule unijambiste sans filet de sûreté. Je ne me sens plus aussi bancale aujourd'hui, même plutôt tendant vers l'équilibre. Je flirte avec lui. Et par équilibre, j'énonce la capacité de faire des choix (Choisir, ah, choisir!), de s'y tenir, de se réjouir de ses décisions - ou dans le cas contraire de comprendre pourquoi. Se fourvoyer avec ferveur peut ainsi contribuer aussi à s'approcher de  l'équilibre, car ce ne constitue pas en soi un comportement erratique.

L'équilibre est bien sûr propre à soi. Je le décrirais comme la potentialité de ne rien gâcher, d'utiliser au profit de son équilibre les biens innés/acquis/matériels/immatériels, son temps, en vue d'une harmonie dynamique, vers plus de matièreplus de potentiel.

Mais s'il m'est un terrain encore fort glissant, (pas encore de crampons là-dessus, tout au plus des soquettes anti-dérapantes), c'est celui de l'attachement amoureux. Toujours le même souci, de différencier ce que je ressens vraiment de ce que je veux...

dimanche 7 juin 2009

A nouveau mais nouvellement


J'avais finalement opté pour une carshérisation cérébrale générale de munich. Fallait décrasser. Fallait dépatiner. Faire lustrer. J'avais envie d'être poète, de la recréer à mon goût, cette ville, cette fois.

-Hémisphère gauche, de l'autre côté du fleuve
-De l'air, bon sang
-Du temps, plutôt que tout le temps
-Des choix.

J'avais le sentiment aigrelet que même si je ne pouvais compter que sur moi, mon moi, je ne pouvais pas toujours y compter. Etrange, délétère, improbable moi. 

Je mis des règles. Je domptais mes démons par les démons eux-mêmes. Je me sentais, là, toute puissante fée Âzâdeh, dominant les pulsions néfastes.

J'avais faim de voir pour revoir et pas revoir tout court, pas revivre non plus et surtout pas renouveller l'ex. 

Je buvais mon verre de vin à l'Atomic café, seule, au comptoir. Je commençais à me faire à l'idée de passer là du temps, tandis que le temps s'égrenait lascivement depuis l'heure du rendez-vous. 

Puis je parlais slam avec A.089. Elle, à côté portait un lycra rose fluo et un sweat à capuche, et un minois sublimement doux sous ses cheveux crépus-péroxydés. 

jeudi 28 mai 2009

Hannes Roether

Kimono Hannes Roether, un designer allemand que j'aime beaucoup (mais il habille surtout les hommes...)

J'ai loupé le designer Hannes Roether en personne, venu pour un vernissage/expo/défilé à Minga/Munich/München. Schade! 

Oui, depuis que je suis arrivée en Allemagne (c'est à dire 5 jours), je parle dans un étrange langage composé de français et d'anglo-saxon, parsemé des mots teutons* qui me plaisent (surtout les mots bavarois). "J'ai un date avec mes Kompel tonigh". Gourmand!

*Je travaille en anglais. That's it.

dimanche 17 mai 2009

Plus féminine du cerveau que du capiton...

C.a.u.s.e.t.t.e

Un nouveau magazine féminin beau et bon : à croquer! Je n'en dis pas plus, il faut le découvrir.

(Dans le n°2, mes textes sont pages 20 - 21 et page 67.)

jeudi 7 mai 2009

Next stop : Munich

Je crois que c'était ma première "masse", péniblement hissée à bout de bras

Je pars de France, vers l'Allemagne. Munich, das ist eine Stadt! Mon nid est déjà trouvé, au coeur de la ville dans le Glockenbachviertel, tout près de l'Isar, du Viktualienmarkt et aussi de la Wiese, théâtre de l'Oktoberfest. Je vais y vivre en "wg" avec une vétérinaire veggie et  travailler pour une grande entreprise européenne. 

J'ai à Munich un passé affectif assez tumultueux, et c'est non sans frisson que j'y retourne. Ce sera différent sans doute cette fois. Différent, mais tout aussi exotique je l'espère. Je me réjouis déjà d'aller faire des grillades au bord de la rivière, regarder l'air moqueur les soquettes dans les Birkenstock (quoique, il paraîtrait que le look du touriste allemand serait über-cool cet été...Chloë Sévigny et Kirsten Dunst en seraient les porte-chaussettes, hihi), et bien sûr, aller me trémousser à la Registratur...J'ai hâte!

jeudi 9 avril 2009

Le free-son du frisson

Phil Adames dans Gloria de Cassavetes. Moi j'ai adoré son jeu, sa frimousse, sa voix et surtout son intonation "I am THE MAN". Lui a été récompensé par le Razzie Award "Pire second rôle" en 1980...

Nous avons tous des petits trucs qui nous font frissonner : une image, un sourire, une attitude, une mélodie, une odeur...Je me demande quelle est la cause de cette furtive palpitation - que l'on voudrait faire durer, ce qui en est inné ou acquis, ce qui en est affectif.  Ce dont je suis sûre, c'est qu'elle révèle des masses sur notre sensibilité.

Je livre ici, tout à trac, quelques uns de ces bidules qui ont récemment rendu l'instant plus doux, si doux que je m'y serais bien prélassée : 

-La voix de Josh Hopkins (et puis je peux l'avouer, son allure d'ours du Kentucky-je sais ce sont surtout des poulets frits là-bas, héhé)

Curieux, je ne fantasme pourtant pas sur les bourrus du midwest...

-Une petite oldie un peu cassée qui regardait avec attention la prog d'un ciné d'Art et d'essai

Bizarre.

-L'odeur de Jean endormi, en boule

Ca sent le petit mammifère chaud, c'est réconfortant mais pas de quoi se mettre en transe.

-Une longue rêverie érotico-romantique à propos d'un certain * 

...

Bon, je ne vais pas essayer de décoder non plus...hihi

lundi 30 mars 2009

La blouse du berger

Dr Shepherd...Suivez le berger en salle de repos, popopop...

Télévisuellement déformée par Urgences (Dr Ross, what else?) puis Grey's Anatomy, je m'attendais, à chaque fois que je poussais la porte d'un hôpital (voire même un vieux cabinet de quartier), à faire face à un apollon en blouse blanche, dégainant son sourire charmeur et feignant d'ignorer son sex appeal ravageur. Je tombais inexorablement sur l'exact opposé du Dr Hollywoodien, à savoir un vieux pustuleux, un libidineux aux cheveux clairsemés, voire même un jeune timoré dont les mains glaciales m'ont plus inspiré le dégoût  qu'un frisson de plaisir...

J'ai dû attendre de me fracasser le genou dans un violent accident de ski - le premier jour du séjour, bien entendu, me faire rapatrier en chaise à roulettes, pour arriver déconfite, souffreteuse, rageuse et hideuse devant le Dr D. Pour la première fois que je souhaitais un simple mécanicien du corps, a-sensuel, froid et méthodique, voilà que se dressait devant moi, toute cassée, le sublime, le craquant, l'enjôleur Docteur Fantasme. Ayez pitié de moi.

Ce fut sans succès que je tentais de réprimer mes rougissements frondeurs, à chaque fois que Dr D. poussait la porte de ma cellule hospitalière. Il simulait l'indifférence de son sourire à tomber - il devait assister très souvent à ce genre de réactions irréprimables. Moi, qui a fortiori l'avais attendu si longtemps, mon Dr Fantasme, je rageais d'être aussi pitoyable, clouée au lit, pâlotte, affulée de cette horrible chemise "dos nus" de patiente en chirurgie. Et, non content de me voir virer de couleur, le Dr D. semblait prendre un malin plaisir à me considérer comme une fillette qu'on tutoie, s'adressant à Maman pour les préconisations post-op (et toutes remarques ME concernant). Pauvre gamine invisible.  La teu-hon. 

L'histoire n'est pas terminée, j'ai bientôt mon ultime rendez-vous - à l'hôpital j'entends, avec le Dr D. Je serai réparée, apprêtée, genoux bien en avant (et poitrine aussi, on ne se refait pas - les seins). Je n'amènerai pas Maman avec moi, ça l'obligera à me regarder. Une question reste en suspens : jaretelle ou pas jaretelle?

mardi 17 mars 2009

Miami roman photo**


- Eyy, on va la plage?! ( Dingue, on dirait que je fais du "D" là-dessus)

- Ca n'a pas l'air de te motiver des masses, dis...hum!

-Tant pis, je vais trouver quelqu'un d'autre (et, phrase qui tue :) Je ne vais pas te courir après...

-Sans rancune, hin?!


n.b : ce que j'écris dans ce blog correspond certes pas mal à ce que je suis. Et s'il faut en retenir une seule chose (oui, oui, je suis complexe), c'est que je ne me prends pas au sérieux. Oué, oué, je "les" ai molestés à coup de moleskine, mais avec le sourire, hin?!

Lors de mon premier vol transatlantique (j'allais à NYC), j'ai eu l'irrépressible envie de suivre à l'aéroport le beau black glam, qui courait à l'appel de l'hôtesse "Passengers for Miami, passengers for Miami" (Prononcer "Maïami" of course).  

Je ne suis jamais allée à Miami, mais là, il fait un soleil magnifique dans mon jardin alors j'ai pris des (auto)portraits. ("Mon" Robert Frank est en crise, il m'a fait défaut, le salaud*.) Aucun rapport avec Maïami, sauf que je m'y verrais bien, là maintenant. 

*Je t'aime E.
** Je m'ennuie à mourir

lundi 16 mars 2009

A la recherche de la cause perdue

Elle aussi aimait les causes perdues...Elle non plus ne la fermait pas.

Je ne me perds pas dans une nostalgie jouissive en repensant au lycée. Pourtant, j'y ai vécu des choses, entre les murs hideux d'un bahut de province profonde - profondément belle aussi. Je me suis (dé)construite, j'y ai eu mes crushs platoniques les plus mémorables, j'ai souffert, j'ai jubilé. Et ces petites pierres du mur de mon adolescence, je les dois à mes copines. 

Les copines de lycée. Celles avec qui on a papoté des heures durant les cours de math, celles avec qui on s'est ennuyé à hurler à la pause de midi, celles avec qui ont matait les gars de devant en TP de physique. Celles-là aussi qui ont disparu. Celles qui sont toujours là mais qui ne le sont plus, des copines. Celles avec qui on aimerait partager des choses, encore, mais qui semblent figées dans un autre monde. Un monde où il faut mieux fermer sa gueule que de fâcher. Ou bien parler du passé. Parce que oui, à cette époque, on avait encore des illusions.

Je suis consciente des différences entre nous toutes, qui se sont creusées avec ces 5 années. Et je ne sais pas pourquoi je ne veux pas les perdre. Je perdrais, quoi, du reste? Je perdrais sans doute un bout de moi, un bout fissuré. J'aime les causes perdues. Je colmate les fissures. Et puis je donne un gros coup de masse dessus. Juste pour la faire exploser, la brêche. Il n'empêche que j'ai peur du trou béant. Du vide.

lundi 9 mars 2009

Butinons, c'est le Printemps*


J'anticipe un petit peu sur le Printemps car il est trop tard pour les bonnes résolutions et puis le Printemps, les boutons qui éclosent et autres chatons de peuplier odorants, c'est quand même bien plus coule que les galvaudées bonnes rés' du premier Janv'. 

Car il est  (Prin)temps de graver la chose dans le vortex du virtuel : c'en est fini de mon état perpétuel de kid-in-love. Ils ont réussi (quelques éléments) à le flétrir. Tant pis pour eux (tous). 

Je vais me la jouer butine à présent. Et ce pour un moment encore indéterminé. J'en discutais ce matin avec mon amie B. qui me confiait aussi "j'ai envie de picorer maintenant, de me faire traiter comme une princesse". C'est la tendance pré-printanière. A suivre bien entendu par toutes. 

Les règles de bases : 

- Il (le mâle cotoyé) sera toujours anonyme ou affublé de nom d'animal. (Ce n'est que naturel après cette succession de coq, chien, vermisseau et porc.)

- Il ne sera nullement sujet de confidences. Il n'existera que physiquement
Je pense en outre que mon entourage se réjouira de la cessation de mes logorrhées de "trop chou - über-cool-- mignonnet- absofuckin'lutely adorable" en parallèle avec "ingrat - ignoblement lâche - juste incroyablement mou - bizarrement incongru - plouc".

- Les communications - venant de notre part seront laconiques. Le bref coup de phone sera privilégié le cas échéant. Les missives écrites seront exclues (à l'exception d'un sms de rupture, voire du post-it : "Sorry, I can't".) Nous nous ferons un devoir de ne pas répondre à leur lettre/coup de fil/texto/mail.

- Les investissements de notre part en temps et en sous seront réduits comme peau de chagrin (le ou les mâles utiles seront donc proches et n'auront le droit à nulle exigence - ou post-it direct) La lingerie ancienne sera de rigueur, l'épilation se fera à la maison, les masques et autres crèmes de nuit seront privilégiées au "je garde mon make-up pendant l'amour parce que je veux rester au top".  A oublier direct. (Idem le cas de figure "je garde mes lentilles la nuit pour mieux le voir".)

-Nous ne penserons guère à lui et ce sera bien entendu notre "mood" qui dictera la rencontre (ou pas). Nos explications seront vaseuses et juste nulles s'il en demande. Nous aurons le devoir de les désinformer. 

Ils vont adorer.

*Au Printemps, la légèreté est de rigueur

vendredi 27 février 2009

the C world





Au détour du C world, on trouve en ce moment:

- Un MacBook qui n'est pas en manque de caresses - oh que non! Le touchpad n'en perd pourtant  pas sa sensibilité.

- Du thé vert organic (oui j'aime ce goût, hum, végétal et acidulé dit-on) et autres bio-teries en alternance avec des Dunhill bleues - contradiction ou équilibre personnel. Mouais. Des pots de Malo et des Petits Beurre aussi.

- Un chat très très beau, qui s'appelle Jean, mais qui a le droit à plein d'autres noms d'animaux : mon cabot, mon ours, mon ourson, mon caribou, mon petit troll etc. 

- Ceux qu'elle a connus et aimés, qui ont toujours notre préférence sur les autres.

- Plein d'amoureux (fanés mais encore prégnants), qui vaquent à leurs occupations dans le vortex de mes rêves et pensées éveillées. 

-Un moleskine, ersatz du Macbook pour le train, les cafés - tous les endroits où le carnet est plus approprié .

-De la musique. En ce moment alternance d'Alexandre Tharaud et de Constance Verluca. Des interludes rockies avec The Sounds. Parfois de la musique japonaise.

-Plein de trucs sur le futon, outre une nuisette, une polaire (que frio!), une méthode d'Espagnol Berlitz, deux ou trois Inrocks, des livres* Le bleu est à la mode cette année de Roland Barthes et Printemps et autres saisons de Le Clézio. Le T-shirt blanc Baleno tout doux qui nichait là vient d'être bazardé en bout de chambre. Non, je ne te humerai plus.

-Des films, juste là, Funny Face de Stanley Donen et plein de dicos sur le cinéma parce que les dicos, c'est trop cool. Et les dicos de cinéma encore plus.

-Des billets de trains, des allers-retours, afin de décrocher un aller simple, Partir, oui Partir!



*Je rectifie, Les papillons sous la pluie de Mira M. dont j'ai parlé précédemment m'a déçue, long et un peu vaseux finalement.

jeudi 19 février 2009

Is love a continuous stream?

John Cassavetes, j'aime. Ici dans Love Streams (1984)

J'ai découvert Cassavetes hier soir. Révélation. Réalisateur de Love Streams, il y joue un des deux rôles principaux. Il est Robert, un écrivain jouisseur et über-individualiste, qui vit dans une étrange maison sombre entouré de nymphettes. (Il chercherait à percer le mystère des belles femmes, dans un intérêt strictement littéraire-of course). Cassavetes y est absolument sublime, à la fois charmeur et enfoiré affectif total (merci D. pour ce terme) - notamment avec son fils. 

Dans cet univers éthylique et enfumé déboule Sarah, la soeur de Robert, interprétée par Gina Rowlands - femme et grand amour de Cassavetes. Timbrée, mais suintant l'amour, Sarah décrit ainsi sa fratrie "We are both pretty screwed up but I really think he's more in trouble than I am". 

Lequel des deux est le plus branque? Tout ce que je sais, c'est que j'ai adoré le film. Qui en plus est bien sapé, ce qui ne gâche rien. John C. séduit en smoking glissant sur son grand corps échevelé et Gina, chevelure platine époustouflante, fait honneur à une collection de tailleurs 80'. Encore une qui ne sait pas voyager léger.

lundi 16 février 2009

Fools like us


Blouse One Step (shoppé à 40 euros, au lieu de...140 euros)

Mon Robert Frank  a répondu présent! Donc, d'ici début mars j'aurais une belle série de photos, merci E. Je compte sur toi! (à dire avec le ton de Louis Bozon l'ex-animateur du Jeu des 1000 euros sur France Inter : "A demain, je compte sur vouououous!"). J'espère que le jardin de Lou rayonnera pour l'occasion (sans me faire de l'ombre, hihi)

Je me sens d'humeur friponne aujourd'hui (mais sur mes gardes, parce que friponnerie est souvent synonyme de moquerie, et de langue parfois un peu déliée). Rien à voir avec le spleen rugueux qui m'a envahie après Revolutionary Road (Les Noces Rebelles) de Sam Mendes.  Un film à ne pas voir quand l'existence est déjà brumeuse...A noter que Kate Winslet y est époustouflante, la mise en scène remarquable, et les sapes, à retenir. Le petit chemisier noué, le short taille haute et les lunettes de pin-up : je vote pour. Eté, je t'attends.


Leonardo Di Caprio & Kate Winslet, dans un beau film sombre (et, accessoirement, bien sapé)

samedi 14 février 2009

Robert Frank wanted (ou Richard A. ou Helmut N.)

Robert Frank shooté en 1958 

En humant l'air frais du matin (hum, hum!) dans le jardin mignonnet de Lou, j'ai rêvé que Robert Frank arrive, juste là, armé d'un lourd appareil argentique. Le jardin était baigné dans la lumière et les rayons de ce soleil breton si frileux d'ordinaire titillaient ma peau. La séance photo aurait été belle. Même si je ne suis pas sûre que l'initiateur de la rêverie beatnik Pull My Daisy eut été inspiré par le modèle. Mais on va dire que si. 

jeudi 12 février 2009

La douceur des choses (prenons du temps pour...)

En mode nude, robe en cachemire One Step, toute douce

"Pas assez fourni, ton blog", umpf. Oui, c'est la disette niveau dissert ici. Et pourtant, j'aurais de quoi remplir un van de ma nouvelle cargaison de fringues ès soldes. 

Peut-être que la période où je me trouve, en semi-muserie entre deux entretiens, me colle une neurasthénie de l'inspiration. Et puis j'ai un super bouquin en cours Les papillons sous la pluie de Mira Maguen (par contre, je n'ai pas du tout aimé Les déferlantes de Claudie Gallay, encensé par mon entourage).

Et je me délecte des moments avec elle.



jeudi 22 janvier 2009

To bitch or not Lubitsch


Lubitsch...De lui, j'ai adoré l'adorable Sérénade à trois (Design for living, 1933) . Un Jules et Jim anglo-saxon - en plus craquant je trouve (parce que Gary Cooper et Miriam Hopkins sont fabuleux, plein de faiblesses et de fossettes). Et de Lubitsch aussi, j'ai savouré dernièrement To Be or Not To Be (1942), avec Carole Lombard (une Maria Tura, absolument divine), Jack Benny (Joseph Tura, cet illustre acteur polonais (!)), et Robert Stack (l'aviateur- et spectateur insolent  lors de la tirade de Hamlet, qui a donné son titre au film).  Quant à l'intitulé de mon billet, il n'est pas dû au spectateur effronté mais à l'instigatrice de la farce, la belle Maria : bitchy au possible mais aussi futée et courageuse. C'est un très beau personnage de femme que nous offre Lubitsch -nul doute qu'il était un homme qui aimait les femmes...

De To Be or Not To Be subsistera avant tout le génie visionnaire de Lubitsch, qui peint ici une fresque finement satirique du nazisme en 1942. To Be est un film  jubilatoire, servi par le jeu de Carole Lombard - fantastique comique. Et moi, en futile spectatrice, je me suis régalée des gossips de tournage.

Oui, je l'avoue, dès que j'ai un crush sur un film, j'ai envie de savoir tout, ses secrets, ses romances, ses censures. Et To Be or Not To Be m'en a donné à croquer...Carole Lombard fut en outre le grand amour de Clark Gable...Facétieuse, elle disait à propos de lui (surnommé le "King of Hollywood"), "If his pee-pee was one inch shorter, they'd be calling him the Queen of Hollywood." Quelle femme devait-ce être. Décédée tragiquement dans un accident d'avion en 1942-qui revenait d'Indiana pour un événement d' appel au soutien (juste après le tournage de To Be), elle avait appelé à l'embarquement ses fans "Avant que je ne vous dise au revoir à tous, venez vous joindre à moi ! V pour Victoire !" Elle avait tout pour en être, de la victoire.

vendredi 9 janvier 2009

Plongée au coeur de mon image


Beckmann, Max. Quappi en pull rose (1935)

Hopper, Edward. Chambre d'hôtel (1931)


Boucher, François. La Toilette (1742)

Madrid...Le nouveau M. de ma vie...Elle m'a fait tourner la tête, perdre la notion du temps et de quelques conventions aussi. Iconoclaste par erreur, rebelle par inattention? Je n'ai pas fait exprès. (Phrase culte des enfants, elle me semble toute drôle, écrite-là.) 

Après avoir goûté à Madrid toute la nuit et au petit jour (avec un régressif chocolate con churros au Cafe Commercial), j'avais besoin de m'abreuver de matière moins éphémère que la vodka tonica mais tout aussi enivrante. Mes pas m'ont d'abord amenée au Prado, grandiose mais bondé, puis au Musée Thyssen-Bornemisza.

C'est la première fois qu'une collection particulière (celle du Baron Thyssen et de Carmen B., sa femme) m'a émerveillée à ce point. J'apprécie normalement d'avoir à disposition un beau panel de toiles d'un même artiste que j'aime, afin de suivre ses évolutions de style et les décrypter selon l'Histoire ou son histoire. Le Musée Th-Bo m'a ouvert à une autre étude, plus instinctive.

J'ai sélectionné ces trois peintures de femmes, de Beckmann, Hobber et Boucher, car elles m'ont beaucoup émue. J'y ai contemplé mon âme