dimanche 29 mai 2011

Amour, audace, modernité-Istanbul



A Beyoglu, sur l'Istiklal Caddesi



Le roman d'Orhan Pamuk a distillé en moi des noms de rues, de quartiers et d'ambiances d'Istanbul dans les 70'. J'ai formé, livre en main et depuis Paris, des fantasmes que j'ai quêté dans l'Istanbul d'aujourd'hui.

A Beyoglu, le héros Kemal rentre dans une boutique de luxe, en vue d'acheter un cadeau pour sa future fiancée Sibel. Je m'imaginais quelques rues calmes-voire désertes, bordées d'enseignes haut de gamme un peu désuètes. J'ai découvert un quartier volcanique, organisé autour d'une artère commerciale bondée jour et nuit, l'Istiklal Cadessi. De part et d'autres s'élancent des ruelles où fourmillent restaurants, bars et clubs. Je n'ai jamais vu une telle foule, à perte de vue.

Là, à la terrasse d'un restaurant, il boit du raki et fume des cigarettes. Grand, assez massif, avec le regard clair et perçant à l'Atatürk, c'est Kemal. Füsun, elle, j'ai peiné à la trouver. J'ai vu peu de néo-starlettes à la chevelure de miel. Surtout des garçons en groupe, avec des cuirs, qui fument, comme à l'aguet.

La foule de Beyoglu nous a fasciné. D'où viennent-ils, tous ces garçons? En goguette à la capitale pour le week-end? Et eux, en face de nous, des bobos d'Istanbul qui profitent des premières nuits douces en terrasse? Et lui, qui dérobe à notre nez une table chez Mikla, un sale gosse stambouliote? Sans repère, nous inventons à chacun une histoire.



Bonus : deux polar-lomos !


Petit-déjeuner au penthouse

Le musée de l'innocence d'Orhan Pamuk (Il existe! En construction lors de mon passage).

5 commentaires:

Anonyme a dit…

J'aime beaucoup tes lomos !

Cléo a dit…

Merci pour tes photos.

patoumi a dit…

Rien à dire, sinon que je vous trouve très amoureux.
(ce seront sur vos traces que j'avancerai dans Istanbul)

Cléo a dit…

Oui. Nous sommes aussi de très bons compagnons de voyage.
As-tu finalement tenté le Orhan P.?

Mingou a dit…

Le lomo te va très bien :-)