jeudi 13 mai 2010

Actuellement je fais des mathématiques à temps perdu

Trintignant, qui louche vers la jolie blonde- il en délaisse son missel.


J'ai déjà parlé de Maud. J'aime aussi, dans ce film, le personnage de Trintignant, Jean-Louis aussi, ce chrétien presque rigoriste dont le visage fermé se fend parfois, subitement, d'un sourire carnassier.

En fait, ce film est tout à fait épatant. Le discours est intelligent, les répliques sont d'anthologie, elles donneraient envie de vivre à Clermont-Ferrand dans les années 70.

Au café :
Jean Louis : "Un Vittel" ; Vidal : "Une orange pressée."

Jean-Louis, à propos de l'étonnement de Vidal sur une seconde rencontre au hasard :
"Non, au contraire, nos trajectoires ordinaires ne se rencontrant pas c'est dans l'extraordinaire que se situent nos points d'intersection. Forcément!"

Jean-Louis, à la table de Maud, célébrant le Chanturgue servi ce soir là :
"Moi je dis : Voilà qui est bon. - Bravo. -Ne pas reconnaitre ce qui est bon c'est un mal. Chrétiennement parlant je dis que c'est un mal."

Jean-Louis, à propos du rigorisme de Pascal :
"Alors si le christianisme, c'est ça, moi je suis athée."

Maud :
"Je suis très difficile en ce qui concerne les hommes vous savez."

2 commentaires:

patoumi a dit…

Evidemment ces deux billets me ravissent (à cause de Maud, on a mis le lit dans le salon)

Cléo a dit…

C'est charmant. Avez-vous aussi une jolie couverture? (celle de Maud a l'air très douce).