mardi 30 juin 2009

Mécano neuronal


Mon imagination est - c'est un lieu commun - débordante. Elle bourboule, (ca bourboule bien, là dedans?), elle accouche dans la douleur, elle déforme, elle arrondit, elle performe. Oué elle performe beaucoup même. Surtout quand il n'y a pas matière à réalité, elle s'en donne à coeur joie, justement. La question que je me pose est la suivante : si mon imagination est capable d'inventer de toute pièce quelque chose, peut-elle également détruire le fruit de son travail?

J'aimerais qu'elle le détruise aussi méticuleusement et patiemment qu'elle l'a bâti. Je voudrais qu'elle feigne d'hésiter - juste pour faire plus vrai, et puis que non, finalement qu'elle aille jusqu'au bout de son travail de détricotage, de démembrement. 

Parce que mon imagination sait ce qu'elle veut, elle. Alors, si j'arrive à la décider, elle va réussir à le faire disparaître. Il le faut. Et puis, il n'existe pas après tout, ce simple falot artificiellement illuminé par une pensée trop affamée et féconde.

J'en ai une autre, d'insatiable, ma penderie. Je l'ai bien gâtée ces derniers temps (ici chemisier Eley Kishimoto)...Les boutons sont des petites perles et les couleurs sont ra-vis-santes (je le dis parce qu'on le voit pas sur cette piètre fotal). Je l'ai porté aujourd'hui avec un Levi's 501 vintage et des boots.

2 commentaires:

Mathieu a dit…

Salut ma Clochette !
J'espère que tout va bien pour toi. Une raison particulière pour que tu ais changé le nom de ton blog ?! j'ai paniqué un instant voyant que mon raccourci ne fonctionnait plus :D
Eclate toi bien à München, je t'embrasse bien fort.
Matou

Cléo a dit…

Servus. Non, je voulais juste une url qui corresponde plus au titre du blog (et puis j'aimais pas trop l'autre...)
je t'embrasse,
C