samedi 22 novembre 2008

Two lovers





Robe Kookaï, Bas American Apparel, Sac Coll.Part (fabrication éthique au Cambodge, en toile recyclée à partir sac d'alimentation pour poisson...) Marre de mes terribles auto-portraits. Je veux Richard Avedon. Ou sa réincarnation.

Hier j'ai couru au au cinéma pour attraper au vol la séance de 18 heures, une Happy hour : 5 euros pour se pelotonner dans siège molletonné, devant un film merveilleux de surcroît.  Le nouveau James Gray. Two Lovers.

De James Gray, j'avais adoré le ténébreux The Yards avant de succomber au palpitant We own the night. Le synopsis fleurant la bluette de Two Lovers m'a un peu intriguée. Pas de taule, pas de came, pas de rédemption au programme. Quoique.

Leonard est un homme brinquebalant. Sa démarche, ses désirs, ses certitudes : elles chancellent toutes. Tour à tour trébuchant ou capriquant, c'est avec une grâce folle que Leonard m'a embarquée dans l'intrigue de Two Lovers, somme toute assez simplette. Le pycnique Joaquin Phoenix campe merveilleusement le rôle de ce vieil adolescent trouble et troublant. La sublime réalisation de James Gray dégage une noirceur scintillante et singulière. A (re)-voir.

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