dimanche 31 juillet 2011

L'été en décalé- Bonifacio et Berlin


Le port de Bonifacio

Dans le U-Bahn de Berlin ( Une berlinoise, Lu(cia) et Maria)

C'est un été sans vacances. Un été un peu pourri qui passe vite parce qu'août commence demain, déjà. Mon dernier bain de mer remonte à l'escapade nuptiale en corse fin juin (dont j'ai parlé dans un précédent billet, illustré par des photos bretonnes. C'est bon, j'ai développé la pellicule de Bonifacio- terminée à Berlin. Mais juste quelques clichés, les autres sur la prochaine). Depuis, j'ai acheté un maillot de bain Madras, blanc à pois très joli, qui devra patienter jusqu'à mon prochain week-end chez Lou et la mer.

J'ai aussi un peu erré à Berlin autour du 14 juillet (enfin, surtout le 15 je crois). C'est une ville dans laquelle il fait très bon vagabonder. Elle offre de charmants cafés où se reposer et lire au chaud, parce qu'il y faisait très froid, surtout le 15. Ce jour-là, j'ai passé quelques heures au Meli Melo Cafe à Kreuzberg. J'y ai goûté un gâteau aux groseilles que j'ai adoré, je crois que je sais pour toujours ce que sont des Johannisbeeren à présent. J'y étais tellement bien que j'ai enchaîné avec une Tomatensuppe, tout aussi réjouissante (tout est permis à Berlin).

Cet été, je vais voir aussi beaucoup de films au cinéma, ces films français que beaucoup détestent, il ne s'y passe rien selon eux, mais moi, j'adore. Mon préféré est Un amour de jeunesse de Mia Hansen-Love qu'il me tarde d'aller revoir. Ce film m' a bouleversée (un critique du Masque a dit "essoré", c'est pas mal non plus mais je ne veux pas le plagier). Le voyage d'études à Berlin et au Danemark m'a transportée avec cette troupe d'étudiants (et leur professeur). J'ai envie de mer du Nord et de petites cabanes de plage à rayures.

mardi 5 juillet 2011

D'aphrodites et de salomés - L'hôtel Particulier

La première fois, je portais un slim noir, et la deuxième aussi. Le même je crois. Oui je suis sûre, le Kuyichi.
Avec le pull blanc Lauren Bacall du premier rendez-vous, je suis arrivée après lui, seule et intimidée, je n'osais pas sonner. "Monsieur vous attend dans le jardin" m'avait annoncé le garçon, venu me chercher à la porte. Lors de notre seconde visite, j'étais accompagnée. Nous sommes entrés ensemble et tout seuls, ma main dans la sienne- j'avais choisi la veste ceinturée Hannes Roether.

***
La première fois nous sommes partis à la hâte et il a hélé un cab à qui il a demandé "à la maison".
La seconde fois, j'ai insisté pour prendre des vélos et nous nous sommes perdus entre Montmartre et la Place de Clichy. Je disais "c'est par là, je suis sûre" mais je savais que je me trompais, ça me plaisait, je voulais prolonger le moment. Comme la première fois. A l'Hôtel Particulier.

dimanche 3 juillet 2011

Retrouver le goût des bains de mer



Je n'ai pas grand chose à dire sur ces photos, parce qu'elles commencent à dater un petit peu, d'une escapade en Bretagne et du premier bain de mer.
Ma pratique nouvelle de la lomographie déconnecte en fait les illustrations des billets. (C'est tout un processus : il faut terminer la pellicule- sans trop gâcher, amener et chercher les lomos au labo- qui ferme si tôt et le week-end aussi. Mais la surprise au moment de découvrir les photos fait oublier ces contraintes.)
Je trouve que les dunes bretonnes ressemblent à la garrigue corse sur la dernière photo. J'ai passé quelques jours là-bas la semaine dernière, près de Bonifacio pour un mariage et de nouveaux bains de mer, dont j'essaie de retrouver le goût, à présent rentrée à Paris.
J'ai repris mes habitudes préférées (pour couper court à la nostalgie corse) : le shopping avec mon vélo rouge, très utile pour le marathon des soldes, finalement c'est bien d'être rentrée- et les déjeuners en tête à tête avec lui. Samedi nous avions rendez-vous chez Claus, rue Jean-Jacques Rousseau. Pour une fois (la première?), je suis arrivée avant lui (je deviens très habile pour trouver les itinéraires optimaux avec ma bicyclette).
Nous fûmes installés à l'étage (l'épicerie occupe le rez de chaussée), près de la fenêtre grand' ouverte, par une serveuse attentive, vêtue d'un pantalon cerise- et qui ne connaissait pas les ingrédients du smoothie rouge : "De la cerise, de la fraise, attendez, je vais aller demander. Mais il est très bon, je viens de le goûter". C'était très bon, c'est vrai. Tout était très bon. Surtout le yaourt à la lavande en dessert.