Le port de Bonifacio
Dans le U-Bahn de Berlin ( Une berlinoise, Lu(cia) et Maria)
C'est un été sans vacances. Un été un peu pourri qui passe vite parce qu'août commence demain, déjà. Mon dernier bain de mer remonte à l'escapade nuptiale en corse fin juin (dont j'ai parlé dans un précédent billet, illustré par des photos bretonnes. C'est bon, j'ai développé la pellicule de Bonifacio- terminée à Berlin. Mais juste quelques clichés, les autres sur la prochaine). Depuis, j'ai acheté un maillot de bain Madras, blanc à pois très joli, qui devra patienter jusqu'à mon prochain week-end chez Lou et la mer.
J'ai aussi un peu erré à Berlin autour du 14 juillet (enfin, surtout le 15 je crois). C'est une ville dans laquelle il fait très bon vagabonder. Elle offre de charmants cafés où se reposer et lire au chaud, parce qu'il y faisait très froid, surtout le 15. Ce jour-là, j'ai passé quelques heures au Meli Melo Cafe à Kreuzberg. J'y ai goûté un gâteau aux groseilles que j'ai adoré, je crois que je sais pour toujours ce que sont des Johannisbeeren à présent. J'y étais tellement bien que j'ai enchaîné avec une Tomatensuppe, tout aussi réjouissante (tout est permis à Berlin).
Cet été, je vais voir aussi beaucoup de films au cinéma, ces films français que beaucoup détestent, il ne s'y passe rien selon eux, mais moi, j'adore. Mon préféré est Un amour de jeunesse de Mia Hansen-Love qu'il me tarde d'aller revoir. Ce film m' a bouleversée (un critique du Masque a dit "essoré", c'est pas mal non plus mais je ne veux pas le plagier). Le voyage d'études à Berlin et au Danemark m'a transportée avec cette troupe d'étudiants (et leur professeur). J'ai envie de mer du Nord et de petites cabanes de plage à rayures.