mercredi 20 octobre 2010

Et elle s'appelle comment?

Francis Nicolas Marie in Les Amours Imaginaires

Samedi après-midi, j'entendis sa voix comme un murmure ; il s'adressait au vendeur. -Claire. J'ai ajusté la robe tout à trac -c'est plus présentable- et écarté les pans lourds des tapis gris (les curieuses- et très cool cabines d'essayage d'APC.) - Alors? Nous avons adoré Les Amours Imaginaires- et surtout la scène où ils achètent les cadeaux pour Nicolas. Un pull orange en cachemire très cher et un canotier dans une boîte superbe. "C'est pas parce que c'est vintage que c'est beau."

Dimanche nous étions abrutis (non, ahuris!) par la chaleur du 5, puis battus par les vents de la rue de Bercy austère et inélégante- qui m'a rappelé les artères de Brest, la rue de Siam et la rue Jean Jaures, dont les rafales se rient des brushing des bourgeoises. Brune et blonde à la Cinémathèque- j'ai bien aimé le reportage starring Veronika Lake qui relève ses cheveux pour donner l'exemple aux Américaines- dont les mèches folles gênent le travail à l'usine. Chocolat au 51- les enfants et leurs jeux aspirent nos regards, nos mains s'enfoncent dans les poches de l'autre.

Lundi nous étions Adorables Passionnés Chics malgré mes mains dans le cambouis- et lui dans un endroit où il va à la cantine - parce que ça fait bien. Son traiteur italien de l'avenue Montaigne doit s'ennuyer de lui. Lui aussi.

Mardi il portait des chaussettes Tabio avec deux lettres mystérieuses brodées- sauf pour lui et pour moi - mais son voisin l'a deviné tout de suite.

Mercredi il a porté ces mêmes chaussettes. The Social Network l'a tellement troublé.

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