
lundi 28 février 2011
Le Métro ou les histoires du reflet dans la vitre

dimanche 27 février 2011
Tu m'as dit je t'aime, je t'ai dit attends - Les ambiances de Jules et Jim



mercredi 16 février 2011
Das Photoautomat- le levi's 501 et SoPi*

mardi 8 février 2011
Se manipuler- quel ennui!

Dans Les belles images de Simone de Beauvoir, Laurence s’évertue à trouver des slogans publicitaires, alors que Jean-Charles l’attend dans le lit - il sent le tabac blond et un autre truc- je ne me rappelle pas, la lavande peut-être. Elle a ensuite une réflexion sur le côté pratique de la pilule, parce que, quand même, se “manipuler”, quel ennui.
Je m’interroge sur ma capacité à tout retenir, à conserver ces balises au fond de moi qui me préviennent de tout danger et qui s’agitent lorsque qu’elles se rappellent, me piquent du souvenir. Vice ou vertu? Ses cris et ses menaces restent vives et se ravivent quand d’autres se livrent à ces actes d’intimidation.
Ce sont mes pensées lors des trajets pendulaires d’Hôtel de ville à chez moi- où à partir de Rambuteau. J’aime assez cette rue, la librairie des Cahiers de Colette et les cupcakes de Berko (très jolis, meilleur le matin, quand hurle la faim- à mon avis, ravissants à tout moment). Suis allée Aux deux amis rue Oberkampf ce soir, ce n’est pas si loin de chez moi pourtant, mais j’y remarque plus les odeurs et les gens- la patine m’a éloignée des miens.
Je n’y emmènerai pas Mère mais c’est un endroit réjouissant, on y gueule joyeusement (ah, le bruit- ça devait être vraiment bien pour ne pas m’avoir fait fuir!). On fend avec plaisir la foule jusqu’aux tables du fond où l’on peut dîner- bien. Ne pas venir pour des tapas mais s’en régaler. Y revenir pour des tapas mais n’en pas trouver (je suppute!). Aucune idée de la carte, elle est griffonnée sur un bloc note au crayon.