vendredi 19 novembre 2010

Jim, viens quand tu peux- mais peux bientôt

La rencontre avec Catherine - qui avait le sourire de la statue de l'île : "Cela commençait comme un rêve" in Jules et Jim de F. Truffaut.

J'ai à nouveau quitté Paris- cette fois en train, et seule (double adieu.) Catherine les avait exhortés à quitter tous les trois Paris sous la pluie pour aller au bord de la mer.

Ici, où il pleut tant, le nouveau chat me ravit (mais je pense toujours au premier qui a disparu.) J'ai cuisiné avec lui bien droit sur sa chaise (interdiction de monter sur la table- il a usé de stratagèmes- en vain) J'ai laissé les minuscules oignons grelots entiers et ai tailladé ceux de Roscoff.

Tout à fait le genre de plat parfumé qui aurait pu satisfaire l'appétit de Catherine : "Ah ce que j'ai faim, si on allait dîner là" en désignant l'Auberge de la Bécasse- avant le coup de théâtre du petit pyjama blanc.

Je rêve que le petit chat tigré (qui a des chaussettes blanches- et le droit à sa soucoupe de poisson) se transforme en commis de cuisine pour aller chercher des herbes fraîches dans le jardin- un peu comme Belzeb, Le bestial serviteur du pasteur Huuskonen (un excellent livre de l'écrivain finnois Arto Paasilina.) Le pasteur a enseigné à son ours diverses tâches ménagères- mais il excelle à la prière, cet ursidé dévot.

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