J'ai déjà parlé de Maud. J'aime aussi, dans ce film, le personnage de Trintignant, Jean-Louis aussi, ce chrétien presque rigoriste dont le visage fermé se fend parfois, subitement, d'un sourire carnassier.
En fait, ce film est tout à fait épatant. Le discours est intelligent, les répliques sont d'anthologie, elles donneraient envie de vivre à Clermont-Ferrand dans les années 70.
Au café :
Jean Louis : "Un Vittel" ; Vidal : "Une orange pressée."
Jean-Louis, à propos de l'étonnement de Vidal sur une seconde rencontre au hasard :
"Non, au contraire, nos trajectoires ordinaires ne se rencontrant pas c'est dans l'extraordinaire que se situent nos points d'intersection. Forcément!"
Jean-Louis, à la table de Maud, célébrant le Chanturgue servi ce soir là :
"Moi je dis : Voilà qui est bon. - Bravo. -Ne pas reconnaitre ce qui est bon c'est un mal. Chrétiennement parlant je dis que c'est un mal."
Jean-Louis, à propos du rigorisme de Pascal :
"Alors si le christianisme, c'est ça, moi je suis athée."
Maud :
"Je suis très difficile en ce qui concerne les hommes vous savez."
2 commentaires:
Evidemment ces deux billets me ravissent (à cause de Maud, on a mis le lit dans le salon)
C'est charmant. Avez-vous aussi une jolie couverture? (celle de Maud a l'air très douce).
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