jeudi 29 mai 2008

Les mains des hommes



Robe American Apparel
Bijou, une création YUNA






Robe Version Sud
Leggins Mango

J'aime beaucoup ce nouveau bijou, offert pour mes 23 ans par Lou. Je l'assortis à mes robes unies ou imprimées et je n'arrête pas de jouer avec ;) Il est en argent avec de petites perles de bois et des liens en cuir.

Attention, billet très girly...Je n'ai pas de type d'homme. Je trouve fort ridicule celles qui décrètent d'emblée "Iiirk, c'est un blond !". Et même si mes icônes mâles sont brunes : Adrien Brody (jesus!), Louis Garrel (o-my-god), Jamie Dorman (dans Marie-Antoinette, mmmmm),  je peux très bien succomber à un blond...à conditions qu'il ait de belles mains. 
Oui, ce qui est pour moi un répulsif, ce sont des hommes aux petites menottes de fillettes. J'en vois souvent, des toutes palottes, grêles, presque diaphanes, qui tapottent sur les claviers d'ordinateur. Yuk, Yuk.
Moi, j'aime les belles mains viriles d'homme, les "paluches" aux longs doigts (mais les poils dessus, non, non!). 
A titre d'exemple, je donnerais les main de Rhett Butler, alias Clark Gable dans Gone with the Wind. Oh, je ne puis résister à y transcrire la réplique où il les montre, ses mains, ces mains!
"Observe my hands my dear. I could tear you into pieces with them. and I'd do it if it'd take Ashley out of your mind forever. But it wouldn't."

mercredi 21 mai 2008

La faute de goût


Tailleur-bermuda Sinequanone (shoppé pour 2 sous), caraco Bash, escarpins blancs Fornarina 

"Tu es comme moi, lorsque je suis indécise devant la carte alléchante d'un restaurant. J'hésite entre les saveurs dont je me délecte déjà mentalement et les autres, inédites et inexplorées, qui me tentent fougueusement. Fière de mon choix, je regarde ensuite tristement passer d'épatantes assiettes et fais grise mine devant la mienne." 

Louise me connaît bien. Elle sait que je veux toujours me mettre à l'épreuve, que je suis attirée par l'improbable et l'inconnu. A croire que je n'aime pas le confort et l'aimable routine. Pourtant j'ai l'impression que tout mon être y aspire. Une fois le choix du risque accompli, je m'en flagelle.

Mais il faut être forte et lutter. Ne pas flancher. Trouver des alliés. En ce moment, les boules Quiès. Je viens d'emménager dans une grande coloc fort coule. Mais les fenêtres de ma chambre donnent sur un vrai hub de circulation urbaine, quatre routes et deux voies ferrées...Enfer et damnation, mon corps et les murs tremblent de concert.
J'avais pourtant repéré un studio cosy et calme mais j'ai rompu mon engagement (non sans douteuses péripéties, j'en ai honte). J'ai préféré la compagnie de trois autres étudiantes, un peu étrangères, subtilement mystérieuses.

lundi 5 mai 2008

Sex in the Prairie

Voilà la petite robe Manoush dont j'ai parlé sans la montrer. Elle est faite dans cette jolie toile avec des fleurs brodées, ornées des petits "trous" (je ne connais pas le nom exact de cette broderie adorable). Quand j'étais petite, j'avais des chemisiers blanc à manche ballons avec les mêmes broderies "petits trous" - j'adore.

Cette petite robe un tantinet hivernale n'a rien à voir avec mon titre subtilement racôleur mais fort printanier - qui ne se rapporte guère (malheureusement?) à des batifolages champêtres mais plutôt à un remake du brunch de "Sex in the City". Référence incontournable.

Le soleil brillait pleinement dimanche dernier, et nos trois héroïnes (et non pas quatre comme Carrie et ses amies), une blonde, une rousse, une brune, déjeunaient gaiement de produits délectables ramenés du marché. Main topic? The guys, of course. 

Les termes échangés n'étaient pas aussi crus que ceux de Samantha lors du brunch dominical des quatre New-yorkaises. Non c'était un peu plus soft entre nous trois. Plutôt un mix de "Sex in the City" et du Déjeuner sur l'herbe de Manet. Bucolique.

Ils y passèrent tous, de l'antique boyfriend Auvergnat de la brune, celui qui ne connaissait pas le mot "décent', mais lui faisait découvrir  des châteaux abandonnés à la lueur d'une torche, au petit ami de la blonde qui, malgré sa plastique sans défaut défaille en matière de littérature, sans oublier le dernier crutch de la rousse qui la laisse dans un doute abyssal. Toutes trois sont tour à tour esbaudies, surprises, consternées par les hommes. Délicieux moment.